Test Xbox Series S : le juste compromis ? (2024)

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Et si la next-gen pouvait être autre chose qu'une affaire de mégapixels et de téraflops ? C'est le pari fait par Microsoft avec sa Xbox Series S, qui troque la toute puissance de la Series X au profit d'un design compact et d'un prix agressif.

Présentation

La Xbox SeriesS représente une tentative parfaitement inédite dans le petit monde du jeu vidéo. Avec ce petit boîtier blanc, Microsoft souhaite marier deux concepts a priori antinomiques : une console résolument next-gen, et pourtant positionnée comme une machine d'entrée de gamme, existant dans l'ombre d'un modèle premium, la Xbox SeriesX.

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Les entrailles de la SeriesS se basent sur le même squelette technique que sa grande sœur, mais avec plusieurs compromis technologiques. Le plus évident, outre l'absence de lecteur de disque, est son processeur graphique dont les capacités de calcul brutes sont peu ou prou divisées par 3 (4 téraFLOPS au lieu de 12, sur la même architecture RDNA2 d'AMD). La mémoire vive voit sa capacité réduite à 10Go au lieu de 16, avec une bande passante significativement réduite. Quant au processeur central, il s'agit toujours d'une puce AMD à 8 cœurs et 16 threads sur architecture Zen2, mais avec des fréquences d'horloge revues légèrement à la baisse. En revanche, le SSD intégré promet bien quant à lui des performances identiques (transferts de données bruts à 2,4Go/s, intégration à la "Xbox Velocity Architecture")... en contrepartie d'une capacité théorique divisée par deux, à 512Go.

L'objectif de tout cela? Faire tourner les mêmes jeux que la Xbox Series X, simplement avec des définitions d'image cibles moins ambitieuses (1440p ou 1080p), suffisantes pour les joueurs n'ayant pas encore franchi le pas de l'écran 4K Ultra HD.

La Xbox SeriesS est lancée le 10 novembre 2020, le même jour que la SeriesX, au prix indicatif de 299€.

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Fabrication

Comparée aux mastodontes que sont la Xbox SeriesX et surtout la PlayStation5, la SeriesS frappe par la simplicité de son design, mais aussi et surtout par sa compacité. Moins de 30cm de largeur, à peine 2kg sur la balance: on aurait presque peur de l'abîmer en la tenant dans ses mains, la petite. Non que l'on ait quoi que ce soit à redire à sa qualité de fabrication, sans fioriture, mais tout à fait efficace. Notons par ailleurs un avantage à son habillage blanc: il accroche bien moins les traces de doigt que le noir de la Series X!

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La console est fournie avec une manette strictement identique à celle de la SeriesX –exception faite de sa robe blanche. Si son design semble calqué sur celui de la manette Xbox One, on constate à l'usage que Microsoft a fait bien plus qu'ajouter un bouton de partage et un peu plus de grip sur les gâchettes. Les quelques millimètres rabotés de ci de là rendent la manette Xbox Series encore plus agréable à manipuler. On le sent particulièrement en reprenant ensuite une manette Xbox One, qui paraît alors plus pataude et offre moins de naturel dans la prise en main.

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Tout comme sur SeriesX, cette nouvelle manette est compatible sur SeriesS avec la technologie Dynamic Input Latency, permettant de gagner quelques millisecondes dans la latence des commandes avec les jeux optimisés.

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Image

Tout comme la SeriesX, la SeriesS se targue d'une compatibilité absolument complète avec la norme HDMI 2.1. Flux vidéo 2160p/12bits à 120Hz sans aucun sous-échantillonnage colorimétrique, Variable Refresh Rate, Auto Low Latency Mode: autant de noms ésotériques qui ne font absolument pas peur à la machine. Côté HDR, la console prend bien sûr en charge le format HDR10, mais aussi le Dolby Vision — dans un premier temps pour les services de streaming vidéo, et bientôt aussi, nous promet-on, pour les jeux. Que l'on soit déjà possesseur d'un des rares téléviseurs compatibles avec toutes ces technologies dernier cri, ou que l'on compte s'équiper dans les mois et années à venir, les deux nouvelles consoles de Microsoft sauront donc pleinement en tirer parti... à condition, dans le cas de la SeriesS, de se procurer un câble séparément.

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Le câble HDMI fourni de série avec la machine ne prend en effet en charge que les débits de la norme 2.0, et impose donc de faire un choix entre un flux 2160p à 60Hz, ou 1440p à 120Hz. On comprend que cela est censé se justifier par le fait que la console ne se prétend pas assez puissante pour faire tourner des jeux en définition 4K à 120i/s, mais cela peut tout de même s'avérer inconfortable: une personne qui utiliserait sa console autant pour jouer à des jeux compétitifs à 120i/s que pour streamer du contenu vidéo en 4K devra régulièrement passer faire un tour dans les menus de la console pour choisir le format de sortie adéquat. Dommage.

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Son

Côté sonore, on retrouve là encore des capacités strictement identiques à celles de la SeriesX –et par extension, à celles des Xbox OneS et OneX, en vérité. Bien que cela soit moins mis en avant que du côté de la PlayStation5, les consoles de Microsoft sont elles aussi capables de produire des flux audio 3D, non seulement pour le visionnage de contenus vidéos, mais aussi dans certains jeux compatibles –encore assez rares aujourd'hui, hélas. Pour cela, Microsoft est certes allé moins loin que Sony: son système est sur le papier sensiblement moins évolué que celui du japonais (il ne gère qu'une vingtaine d'objets sonores dynamiques, contre plusieurs centaines pour le Tempest Engine de la PlayStation5), et s'appuie en partie sur des briques fournies par les spécialistes audio Dolby et DTS.

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L'approche a son avantage: les heureux possesseurs d'une barre de son ou d'un home-cinema compatible Dolby Atmos ou DTS:X peuvent ainsi mettre à profit les canaux de hauteur de leur installation pour s'immerger dans le son de leurs jeux. Elle a aussi son inconvénient: il est certes possible également de profiter de cette spatialisation avec un simple casque stéréo grâce à la prise en charge des traitements Dolby Atmos for Headphones ou DTS Headphone:X, mais ces derniers requièrent l'achat d'une licence, à respectivement 17,99 € et 19,99 €. Nous avons soigneusem*nt mis de côté le traitement Windows Sonic : bien qu'il soit gratuit, son rendu très imprécis et peu naturel n'en fait pas une option recommandable.

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En parlant de casque audio, la Xbox SeriesS, comme toutes les consoles modernes, ne prend pas en charge les casques Bluetooth. Une contrainte qui se justifie par le fait que la latence induite par le protocole Bluetooth serait inacceptable en situation de jeu. Pour qui souhaite utiliser un casque sans fil avec sa console, la seule solution est donc de se procurer un casque avec émetteur/récepteur Bluetooth portant la licence officielle Xbox –Microsoft a, mille fois hélas, fait le choix de réutiliser sur ses consoles de nouvelle génération un protocole audio USB propriétaire qui n'est interopérable avec aucune autre plateforme... pas même Windows !

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Expérience utilisateur

Au niveau de son interface, la Xbox SeriesS ne va pas dépayser les habitués de l'écosystème Xbox, puisqu'elle reprend tout simplement sans aucune modification celle que l'on connaît déjà aujourd'hui sur Xbox One. On ne change pas une formule gagnante, pourrait-on dire ; cela suppose toutefois de considérer cette interface comme gagnante, ce qui n'a rien d'incontestable. Avec sa hiérarchie pas toujours très ordonnée et ses jeux de panneaux et d'onglets d'une lisibilité très perfectible, elle demande un temps d'adaptation substantiel avant que l'on parvienne à s'y orienter sans difficulté.

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Une fois ce temps passé en revanche, la machine de Microsoft propose une "qualité de vie" très satisfaisante, grâce notamment à la fonction Quick Resume, que nous avons déjà largement abordée du côté de la SeriesX ; pour rappel, les consoles de nouvelle génération de Microsoft sont capables de conserver en mémoire l'état de quelques jeux (quatre à six en général), entre lesquels l'utilisateur peut se balader sans avoir jamais à repasser par un menu principal. Mettez en pause votre partie de Gears5 pour aller faire un match ou deux sur Fifa, puis revenez sur Gears5 : vous retrouverez votre jeu exactement dans l'état dans lequel vous l'aviez laissé. De façon peut-être inattendue, la chose fonctionne même encore un peu mieux sur SeriesS que sur SeriesX, avec des temps de passage d'un jeu à l'autre sensiblement plus courts — moins d'une dizaine de secondes généralement, contre une quinzaine en moyenne sur X. Inattendu, mais finalement pas illogique : la petite console étant doté de sensiblement moins de mémoire vive, cela fait autant de données en moins à swapper sur le SSD pendant la transition.

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Puisque l'on parle du SSD, laissons-le sous le feu des projecteurs pour quelques minutes. On l'a dit en introduction, la capacité de stockage embarquée par la SeriesS fait partie des points qui ont du subir des compromis pour arriver à ce prix de 299€. Et si les 512Go indiquées sur l'emballage de la console ne paraissent déjà pas bien généreux, la réalité est encore plus cruelle : après conversion en gibioctets et soustraction de l'espace réservé par le système d'exploitation, la capacité réellement disponible pour l'utilisateur n'est en vérité que de 364Go. C'est peu. Vraiment très peu.

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Certes, la technologie Smart Delivery de Microsoft fait que les jeux optimisés pour la génération ont la possibilité d'être légèrement plus sveltes en version SeriesS qu'en version SeriesX — en économisant notamment sur les données de texture, qui peuvent se permettre des définitions un peu plus basses. Parmi les jeux de lancement, le cas le plus spectaculaire est celui de Sea of Thieves: tandis que le jeu de piraterie des Rare s'octroie 47Go de stockage en version SeriesX, il se contente de 17Go sur SeriesS. Mais à cette heure, c'est l'exception plutôt que la règle. Forza Horizon4, lui, ne gagne que 10Go sur les 82 qu'il lui faut sur SeriesX. Quant à Gears5, ce sont 73Go qu'il monopolise tant sur la petite que sur la grande console.

Bref, il ne faudra pas être surpris de se trouver à court d'espace après l'installation de seulement 4 ou 5 jeux, et donc s'habituer à désinstaller et réinstaller régulièrement ses jeux, que se soit en les retéléchargeant à chaque fois, ou en les archivant sur un périphérique de stockage USB — rappelons que les jeux optimisés SeriesS ne peuvent être installés sur un périphérique externe, en raison des débits trop faibles de la liaison USB. On n'oserait pas suggérer l'achat de la carte d'extension de 1To officielle de Seagate, qui certes permet bien, elle, d'installer ses jeux... mais coûte à elle seule quasiment le même prix que la console!

Seagate Carte d’extension 1 To de stockage SSD pour Xbox Series X/S

Prix de lancement 269.99 €

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Fonctionnement du tableau de prix

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Pour la forme, rappelons enfin qu'il n'y a pas que le jeu dans la vie, et que la SeriesS sera compatible dès son lancement avec une multitude de services de streaming vidéo, parmi lesquels Netflix, Disney+, HBO Max, Spotify, YouTube, Amazon Prime Video, Twitch, YouTube, YouTube TV, MyCanal, OCS et même Apple TV.

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Jeux

La SeriesS partage en intégralité son catalogue de jeux avec la SeriesX, qu'il s'agisse des jeux rétrocompatibles ou des jeux optimisés pour la nouvelle génération. Entre les deux consoles, la différence se fait uniquement par la qualité graphique desdits jeux.

Il est évidemment difficile de tirer des conclusions définitives des quelques jeux de lancement dont nous disposons pour ce test. Mais ce premier contact permet déjà de dégager une tendance, avec des concessions graphiques peut-être plus marquées que prévu, qui ne se cantonnent à la seule baisse de définition de rendu. Il en va par exemple de Sea of Thieves et de Gears5: en plus de tourner en 1080p en lieu et place de la glorieuse 4K de la SeriesX, le premier subit une distance d'affichage réduite et des textures nettement moins précises, tandis que le second se dispense des reflets et éclairages volumétriques haute qualité utilisés sur la console "premium".

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De façon générale, l'impression donnée à cette heure est que la puissance graphique de la SeriesS n'est finalement qu'équivalente à celle de la Xbox One X. En témoigne la version optimisée de Forza Horizon 4, dont le rendu sur Series S est quasi-indiscernable du mode60 i/s de la version OneX. Même constat du côté de Gears5, lui aussi très similaire à la version "old-gen"... exception faite d'une définition de rendu sensiblement inférieure !

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Mais tout cela est-il vraiment décevant venant d'une console n'ayant jamais eu l'intention de s'adresser aux esthètes du pixel ? Chacun apportera sa propre réponse à cette question. Toujours est-il que dans le même temps, la console nous invite clairement à relativiser sa faiblesse technique quand elle nous montre fièrement des jeux comme The Falconeer ou le multijoueur de Gears5 (encore lui!) proposant dès le lancement de la console des modes 120i/s –à supposer, bien sûr, que l'on dispose d'un écran compatible. Alors oui, The Falconeer ne parvient pas toujours à adhérer sans faille à ce framerate cible, tandis que Gears5 doit encore concéder quelques significatives concessions graphiques pour atteindre cet objectif. Il n'empêche: du jeu à 120i/s, sur une console à 299€. Qui eût osé l'imaginer jusqu'à présent?

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Rétrocompatibilité

Nous vous avons déjà longuement parlé de la rétrocompatibilité assurée par la Xbox SeriesX, à propos de laquelle Microsoft a raison d'être si fier, puisque c'est tout simplement la rétrocompatibilité la plus avancée que l'on a jamais vue sur une console. Au premier abord, on ne peut donc que se réjouir de constater que la SeriesS s'appuie sur les mêmes bases que sa grande sœur: elle fait tourner l'intégralité des jeux Xbox One, ainsi que tous les jeux Xbox 360 et Xbox originale déjà compatibles sur One, en leur apportant les mêmes temps de chargement raccourcis, des améliorations de performances sur les jeux au framerate débloqué, ainsi qu'une très efficace conversion HDR automatique. Le tableau serait idyllique, s'il n'était entaché par le fait que la rétrocompatibilité de la SeriesS se base non pas sur les versions OneX des jeux, mais sur leurs versions OneS.

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De fait, bien plus souvent qu'à son tour, elle rappelle à notre douloureux souvenir les lacunes techniques de cette console dont les spécifications étaient déjà nettement à la traîne en 2013. Et l'on voit revenir à nous tels quels tous ces jeux qui avaient dû se contenter, sur la console mal-née de Microsoft, une définition de rendu nettement inférieure au 1080p, malgré une cadence d'images immuablement verrouillée à 30i/s. Impossible de contenir sa moue en revoyant aujourd'hui un titre comme Final Fantasy XV tourner en 900p, sans la moindre amélioration visuelle à l'horizon. Il en va de même de titres comme Hellblade, Rise et Shadow of the Tomb Raider, et tant d'autres, dont le mode 60i/s était réservé à la Xbox OneX, et se trouve donc inaccessible sur SeriesS. Et que dire de Quantum Break, dont l'image reconstruite temporellement à partir d'un rendu initial en 720p n'est plus du tout à la hauteur des standards d'aujourd'hui, même sur un écran 1080p.

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Le bilan est donc beaucoup moins flatteur que celui de la SeriesX. Dans l'absolu, c'est certes tout de même une bonne chose qu'il soit simplement possible de jouer à tous ces jeux sur SeriesS. Mais il est dommage que cela doive se faire sur les versions généralement les moins abouties des jeux de la génération précédente –un comble pour une console flambant neuve.

Consommation, chauffe et bruit

Les spécifications techniques modestes de la Series S l'aident à contenir sa consommation énergétique. Parmi tous les jeux dont nous disposons pour ce test, c'est la version optimisée de Gears5 qui stimule le plus notre wattmètre: sa consommation oscille la plupart du temps entre 80 et 85W en jeu, avec des pointes relevées à 90W. Des valeurs très raisonnables, près de deux fois inférieures à celles relevées sur la SeriesX, qui mettent la petite console de Microsoft à peu près au niveau d'une PS4 Slim. En veille active (téléchargement en cours), la machine aspire 21W, et 9W en veille inactive.

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Cela n'empêche pas toutefois la machine de mettre son refroidissem*nt à rude épreuve. La Xbox SeriesS, c'est l'oiseau de feu du jeu vidéo: taille de moineau, appétit de moineau, mais plumage ardent, avec des températures de près de 62°C relevées au niveau de la sortie d'air chaud. C'est un peu plus que la SeriesX, qui n'a jamais atteint le seuil des 60°C lors de nos mesures. Il n'y a toutefois absolument pas de quoi s'inquiéter pour autant, une telle température restant très largement en dessous du niveau de dangerosité pour des composants informatiques.

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Qui plus est, l'évacuation de cette chaleur a le mérite infini de se faire presque sans un seul bruit. "Presque" seulement: pour chipoter, on se doit de signaler que la SeriesS est légèrement moins silencieuse que la SeriesX. À proximité immédiate de la grille d'aération, nous avons mesuré au pire une émission sonore de 37dB(A), qui nous empêche de parler d'une console totalement inaudible. À un mètre de distance en revanche, le bruit mesuré passe sous la barre des 30dB(A), et donc sous le seuil de sensibilité de notre sonomètre. En pratique, le bruit émis par la console sera donc largement couvert par le bruit de fond de la vaste majorité des pièces à vivre.

Bien sûr, les précautions d'usage se doivent d'être prises : il n'est pas impossible que de futurs jeux exploitants plus pleinement les capacités de la console mettent son système de refroidissem*nt à plus rude épreuve, ou que l'encrassem*nt progressif de la machine lui fasse perdre de son efficacité à long terme. Mais à la lumière de ce premier contact, on peut déjà au moins être sûr que la console ne finira pas par se transformer en avion à réaction comme cela pouvait arriver aux consoles de génération précédente. Et ça, c'est un profond soulagement.

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Points forts

  • Taille riquiqui.

  • Consommation modeste, fonctionnement très silencieux.

  • Prise en charge complète de la norme HDMI 2.1.

  • Compatibilité Dolby Vision, Dolby Atmos, DTS:X.

  • Une console à 299 € capable de faire tourner certains jeux à 120 i/s, oui mesdames et messieurs !

Points faibles

  • Des jeux de lancement aux concessions graphiques plus profondes que prévues par rapport à la Series X.

  • La rétrocompatibilité basée sur la Xbox One S.

  • L'interface aurait mérité un rafraîchissem*nt.

Conclusion

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Note globale

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Comment fonctionne la notation ?

La Xbox Series S est presque la console parfaite pour les joueurs non technophiles, ceux pour qui next-gen ne doit pas forcément rimer avec 4K, ray-tracing et autres subtilités technologiques avant-gardistes. Seules deux fautes nous empêchent de la recommander avec autant d'enthousiasme que la Series X : son stockage interne famélique, et sa rétrocompatibilité au rendu bien moins flatteur. Se pose aussi la question de la longévité de la console : ses jeux de lancement montrent déjà des compromis techniques plus profonds que prévu avec les versions Series X, et bien malin qui saura deviner à quel point cela pourra lui jouer des tours à l'avenir, quand les jeux exploiteront de mieux en mieux le plein potentiel des consoles "premium". Reste qu'à ce tarif de 299 €, la Series S n'a à son lancement aucune véritable concurrente. C'est sans doute là sa plus grande qualité.

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Author: Twana Towne Ret

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